Gateau sans gluten

Pourquoi une recette de gateau sans gluten?

Pizza, pâtes, gâteau, sandwich à la baguette… ces aliments faisaient partie intégrante de mon alimentation jusqu’au jour où, à la suite d’une prise de sang que j’avais demandé, car j’expérimentais divers symptômes, dont une perte de poids importante, j’ai vu mes anticorps anti-récepteurs à la thyroïde en gras sur mon analyse sanguine.

Les analyses suivantes ont confirmé le diagnostic : j’avais une maladie auto-immune dont ma thyroïde était la cible.

On me proposa alors le parcours classique : médicaments et si échec, ablation de ma thyroïde.

Je suis ressortie du cabinet médical avec un courrier d’adressage pour aller voir un endocrinologue dans le but de débuter le traitement. J’ai filé à la bibliothèque emprunter tous les livres à ce sujet et je me suis plongée dans les études scientifiques en lien avec les maladies auto-immunes, l’hyper et l’hypothyroïdie.

Je me souviens très bien de ce jour-là même si cela fait déjà quelques années. Je me suis promis à moi-même de faire tout mon possible pour comprendre pourquoi mon corps s’attaquait a l’un de mes organes. Comprendre et identifier les sources du problème pour les adresser et les résoudre, tel est mon moteur.

C’est à ce moment-là, au vu de tout ce que je pouvais lire, que j’ai compris le lien entre gluten et maladie auto-immune. J’ai alors stoppé ma consommation de céréales sources de gluten (blé, seigle, orge, avoine non certifiée).

Moi qui pouvais manger du gratin de pâtes en sandwich et qui raffolait de la pizza froide au petit déjeuner, ça a été un grand bouleversement.

Heureusement, cuisiner est un terrain de jeux pour moi et tester de nouvelles recettes faisait déjà partie de mon quotidien.

C’est alors que j’ai découvert le monde du sans gluten : sorgho, teff, millet… et une myriade de produits dont je n’avais pas connaissance jusqu’alors.

Au bout de 3 mois de modification de mon hygiène de vie (dont l’éviction stricte du gluten), mes anticorps étaient indétectables à la prise de sang.

Yes !

Pourtant, je le savais : hors de question de reprendre l’alimentation que j’avais quittée 3 mois plus tôt.

J’ai donc poursuivi mon aventure culinaire.

Que vous ayez une maladie cœliaque ou une autre maladie auto-immune ou bien une hypersensibilité au gluten non cœliaque (identifiée ou en cours d’hypothèse), l’arrêt du gluten peut être compliqué.

Parce que je suis conscience que cuisiner et manger sans gluten est un bouleversement d’habitude, j’ai à cœur de vous partager un maximum d’astuces pratico-pratique et de recette sans gluten.

Voici donc une recette de gateau sans gluten à la compote ultra simple

Ingrédients du gateau sans gluten

200 g d’un mélange de farines de sarrasin, châtaigne et sorgho
Même recette sans les fruits coupés
350 g de compte de pommes (ou autre) sans sucre ajouté
1 poire
1 pomme
2 œufs
1 cc de bicarbonate alimentaire
1cc de jus de citron
1 cc d’extrait de vanille
1 pincée de sel
En option : oléagineux, cannelle, pépite de chocolat..

Préchauffez le four à 180°C (ou utilisez un vitaliseur). Coupez la pomme et la poire en dés.

Mélangez tous les ingrédients jusqu’à obtenir une texture homogène. Enfournez pour 30 min. Vérifiez la cuisson en piquant un couteau dans la pâte.

Gateau sans gluten, les notes

Vous pouvez utiliser d’autres farines sans gluten : millet, riz, patate douce… Une règle d’or : toujours mélanger 2 types de farines pour obtenir un résultat optimal.

Si la pâte est trop épaisse, rajouter un peu de compote ou de lait végétal. A l’inverse, si la pate a une texture proche de la pâte à crêpe, rajoutez un peu de farine.

Ne vous attendez pas à avoir un résultat similaire à un gateau « standard » à la farine de blé. Comme toute recette, laissez parler votre créativité et ne vous découragez pas si le gout n’est pas au RDV. J’en ai eu des expériences culinaires ratées…et c’est normal !

Petit à petit, vous découvrirez les différentes farines et celles qui vous plaisent le plus.