Le syndrome entéropsychologique – GAPS- Natasha Campbell

Je viens de terminer Le syndrome entéropsychologique (GAPS) écrit par le Dr Natasha Campbell. Je partage ici à travers un article résumant brièvement son livre et son travail. Encore un sujet qui montre à quel point le microbiote est à la base d’une bonne santé, et qu’une dysbiose génère des pathologies touchant le corps entier.

J’espère que cet article vous plaira et vous poussera à approfondir le sujet ou à consulter si vous êtes concerné.

 

Qu’est-ce-que le syndrome entéropsychologique (GAPS) ?

Natasha Campbell a élaboré un programme de nutrition GAPS à partir de son expérience personnelle avec son propre enfant, ainsi que son expérience médicale avec des centaines d’enfants et d’adultes GAPS du monde entier.

GAPS pour Gut And Psychology Syndrome, regroupe toute personne souffrante d’un trouble et pouvant avoir des tendances autistique, souffrir d’asthme, d’eczéma, d’hyperactivité, de dyspraxie, dyslexie et d’allergies. La médecine cherche à faire rentrer dans des cases ces patients alors que ces troubles sont liés, et  prennent naissance dans l’intestin.

 

Qu’est-ce-que le programme GAPS ?

C’est un programme nutritionnel adapté au syndrome entéropsychologique se déroulant en trois étapes et comprenant :

– Un régime
– Des compléments
– Une cure d’élimination des toxines et des changements du mode de vie.

 

Le contenu du livre Le syndrome entéropsychologique

Le docteur Campbell commence d’abord par des explications complètes et scientifiques du syndrome entéropsychologique et ses manifestations. Elle y aborde entre autre, le lien intestin-cerveau, l’influence de la flore des parents, le vaccin ROR et rentre en détails dans certaines pathologies (autisme, schizophrénie et épilepsie).

Elle continue par un état des lieux des régimes existant déjà et des débats tournant autour d’eux, comme le régime SGSC (sans gluten/sans caséine) ou encore, le régime anti-candida. Elle détaille les principes du régime adapté au patient GAPS en s’attardant sur certains éléments et aliments : le blé, le soja, les acrylamides, et les produits laitiers pour n’en citer que quelques-uns.

Une partie recettes est proposée avec notamment les indications pour faire des bouillons, ainsi que des informations sur divers compléments alimentaires et sur le choix de certains aliments.

Des lettres et messages de parents de patients du docteur illustrent les bénéfices du régime.

Il aborde très brièvement l’éducation adaptée à donner auprès des enfants.

La dernière partie est consacrée à l’arrivée d’un enfant dans une famille GAPS. Des astuces pour la femme enceinte et pour la diversification alimentaire sont les piliers de ce chapitre.

Bien d’autres sujets sont abordés : la constipation, la génétique, les enzymes digestives, les otites, la détoxification chez le patient GAPS et comment faire pour éviter de vivre dans un environnement trop toxique afin de diminuer la charge toxique globale du patient…

 

Le régime adapté au syndrome GAPS

Voici brièvement quelques règles de bases de l’alimentation de patients GAPS recommandée :

– Tout patient GAPS ne devrait consommer aucuns aliments transformés.

– Eviter le gluten et l’amidon donc toutes céréales et aliments produits à base céréales en général (blé, seigle, riz, avoine, maïs, sorgho, orge, sarrasin, millet, épeautre, triticale, boulgour, tapioca, quinoa, graine de couscous).

– Eviter tous les féculents et les aliments produits à partir de ces féculents : pomme de terre, igname, patate douce, panais, topinambour, manioc, arrow-root et taro.

– Limiter considérablement le sucre et tous produits en contenant.

– Les légumes secs et autres : soja, haricot mungo, pois chiches, germes d’haricots, fèves.

– Le lactose et tout ce qui en contient : lait liquide ou en poudre, yaourt vendu dans le commerce, babeur, crème aigre, aliments transformés contenant des additifs à base de lactose.

– Limiter le soja (celui que l’on trouve dans les sociétés Occidentales).

A la lecture de cette liste, vous pouvez vous demander ce qu’il reste, et surtout comment faire manger ses produits à vos enfants.
Le Dr Campbell partage de nombreuses recettes, ainsi qu’un certain nombre de ressources, notamment des sites internet, afin d’aider les parents à cuisiner des repas adaptés à leurs enfants. En voici quelques-uns :

www.gaps.me
www.breakingthevisciouscycle.info
www.pecanbread.com
– www.uclbs.org

Ces sites sont en anglais, seul www.regimeGAPS.fr sera en français. Le Guide et recette pour manger GAPS aux éditions Nutrition Holistique est également disponible.

Natasha Campbell présente également la méthode Analyse Appliquée au Comportement (ABA), afin d’aider les parents à faire manger leur enfants des aliments qu’ils refusent, mais qui sont pourtant bons peur eux. Cette méthode va aider l’enfant, qui est incapable de briser le cercle vicieux que constituent ses envies, la toxicité et l’altération du goût dont il est victime.
De plus, sachez que bien que ce régime soit long et compliqué, il n’est pas obligatoirement à vie. Une fois la muqueuse intestinale réparée, certains aliments pourront progressivement être ré-introduit.

 

Parlons tout de même brièvement des aliments recommandés.

Les produits carnées, les légumes sans amidon, les œufs, le poisson, baies et fruits bien murs, graines et oléagineux, haricots blanc sec, lentilles et pois cassés, le miel, thé et café, lait végétaux maison, certaines huiles (liste non exhaustive où des précautions d’achat et de préparation sont nécessaires).

Le régime se déroule en trois phases dont une introduction d’une durée variable selon l’état digestif de la personne, une phase globale d’une durée d’environ deux ans, et l’après régime pouvant débuter si la personne a retrouvé une digestion normale pendant 6 mois. Chacune de ses phases sont subdivisées en étapes et possèdent ses particularités.

Il est bon de noter que la phase d’introduction du régime peut être bénéfique à toute personnes en bonne santé victime d’une infection viral intestinal, d’une diarrhée, d’intolérance ou d’allergies alimentaires. Ce régime serait également bénéfique pour les personnes souffrants de troubles du comportement alimentaire.

 

Régime GAPS, qu’en dit la science ?

Ce régime n’est pas approuvé scientifiquement, faute d’études. Il semblerait que le régime GAPS soit de plus en plus suivi. Serait-ce dû à ses effets bénéfiques ? Des témoignages viennent affirmer son efficacité.  Mais les résultats sont-ils dus à ce régime, ou à autre chose? Les études expliquant le lien entre intestin et cerveau sont encore à leurs prémices. Cependant, un régime spécifique, souvent sans gluten, sans caséine, et sans produits chimiques, serait bénéfique pour les personnes souffrants de ces troubles. 

 

Conclusion

Je ne peux que vous conseiller ce livre complet. Il n’est pas aisé de comprendre si vous n’avez aucunes bases car il est principalement destiné aux professionnels de santé. Cependant, en s’y attardant, et grâce aux explications claires de l’auteure, vous ne pourrez n’être que convaincu une fois de plus, de la relation entre maladie et dysbiose.

Je ne crois pas qu’il existe un protocole fixe valable pour tous, mais des principes et lignes directrices permettant de soigner ses intestins et les pathologie qui découlent d’une dysbiose.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.

Prenez soin de vous et de votre microbiote !

Le syndrome entéropsychologique - GAPS - Natasha Campbell-McBride

Rappel : cet article vous présente le célèbre livre du Dr Campbell mais ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé.

Site du Dr Natasha Campbell McBride

 

 

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